mathieu léger

Performer l’acte qui crée la trace, qui produit le son / Performing the Act That Makes the Mark, Which Makes the Sound

MUR DES MEMBRES - MAY 26 MAI / JULY 4 JUILLET

Mathieu Léger est né dans les Provinces Maritimes du Canada. Artiste-en-résidence en série, il a participé à presque 100 résidences d’artiste. Il détient un Baccalauréat ès arts libre de l’Université de Moncton. Son travail s’intéresse au temps, au corps et aux traces liées au processus.
Parcourant le temps, le site et l'espace, ses projets se manifestent en performance, dessin, photographie, estampe, vidéo et son. Son travail actuel scrute la conscience spatiale à travers la performance, le son et l'image. En 02021, il reçoit le Prix Strathbutler de la Fondation Sheila Hugh Mackay et le Prix de la lieutenante-gouverneure pour l’excellence dans les arts visuels. En 2024, il était finalist pour le Prix Sobey pour les arts. Il se partage entre des pays lointains et Moncton, NB, Canada.

Le dessin est considéré comme base des arts visuels. Cette réflexion sur le monde est traduite par la main à l’aide d’un dispositif qui laisse une trace. La qualité de cette trace dépend de l’agilité de l’individu et du dispositif. Par une répétition d’actions, une image apparaît, soit abstraite ou figurative. Toutes marques peuvent être un dessin, selon l’intention de l’instigateur. Cette logique s’applique aussi envers la musique ; une dextérité personnelle est nécessaire pour produire des sons. Suivant cette démarche conceptuelle, l’artiste utilise les rudiments de batterie pour créer des dessins abstraits. Mélangeant art performance, art visuel et musique, l’artiste crée une archive manifestant la durée d’une action. L’enregistrement juxtaposé à l’œuvre visuelle consiste de centaines de sessions de pratique. La stratification pose un regard sur le temps—un processus de longue haleine présenté en une minute de sons. Cette métaphore audio est un dispositif qui réfléchit les images, elles-mêmes des accumulations temporelles.

Mathieu Léger hails from the Maritime region of Eastern Canada. Serial artist-in-residence, he has participated in almost 100 artists' residencies. Léger holds a Bachelor of Arts from the Université de Moncton. His work reflects on ideas surrounding time, the body, and process-related trace.
Scouring time, place, and space, his projects are delivered through performance, drawing, photography, printmaking, and video/sound. His current work investigates spatial awareness through performance, sound, and image. In 02021, he received the Strathbutler Award from the
Sheila Hugh Mackay Foundation as well as the Lieutenant Governor's Award for High Achievement in Visual Arts. In 2024, he was a finalist for the Sobey Art Award. He shares his time between far away places and Moncton, NB, Canada.

Drawing is considered to be the basis of the visual arts. This reflection on the world is translated by the hand using a device that leaves a trace. The quality of this trace depends on the agility of the individual and the device. Through a repetition of actions, an image appears, either abstract or figurative. Any mark can be a drawing, depending on the intention of the instigator. This logic also applies to music; personal dexterity is required to produce sounds. Following this conceptual approach, the artist uses the rudiments of drums to create abstract drawings. Blending performance art, visual art, and music, the artist creates an archive manifesting the duration of an action. The recording juxtaposed to the visual work consists of hundreds of practice sessions. The stratification contemplates time—a long-term process presented in a minute of sound. This audio metaphor is a device that reflects the images, which are themselves temporal accumulations.

www.mathieuleger.ca